Les fosses communes : une pratique du passé
Quand la peste frappait
Au Moyen Âge et jusqu’à l’époque moderne, les grandes épidémies comme la peste ont provoqué un nombre de décès tel que les cimetières ne suffisaient plus. Les autorités faisaient alors creuser de vastes fosses communes, où les victimes étaient inhumées rapidement, sans distinction sociale. Même les familles aisées y étaient enterrées : la maladie effaçait toutes les différences.
Hors des crises
En dehors des épidémies, les fosses communes existaient aussi. Elles accueillaient surtout les personnes modestes, qui n’avaient pas les moyens d’accéder à une tombe individuelle. Les sépultures personnalisées sont restées longtemps un privilège réservé aux familles aisées.
Aujourd’hui
Ces pratiques n’existent plus. En France, la loi garantit désormais à chacun une sépulture individuelle et respectueuse, quel que soit son statut ou ses moyens. C’est une avancée majeure qui reflète l’importance accordée à la dignité dans la mort.
À la Coopérative funéraire Le Passage, nous portons cette conviction : l’égalité et le respect doivent accompagner chaque personne, jusque dans son dernier passage.
